REPRESSIONS

REPRESSION

M a dernière note s’appelait « régressions ». Je n’y change qu’une lettre ; et voici la répression des innovations, de la liberté de penser et d’agir qui se manifeste.
La répression, sauf dans quelques pays, n’est pas idéologique, mais se caractérise par une reprise en main bureaucratique et économique.
Les psychiatres ( enfin ceux qui ne se soumettent pas) avec les malades dont ils s’occupent ou devraient pouvoir s’occuper en semblent des victimes de choix, bien que moins spectaculaires que d’autres - je pense par exemple aux urgences). En effet le psychiatre s’attache, s’attaque aux entraves de la liberté, à la liberté de penser.
On peut aller jusqu’à dire que le champs de la psychiatrie serait celui, non pas tant de l’Inconscient, ou de la pensée (objet abstrait s’il en est), mais des pathologies de la liberté. Ces pathologies individuelles - dont on commence à connaitre la genèse, ce qui ouvre des perspectives à une psychiatrie préventive - ont un impact et quelques similitudes avec les pathologies de la liberté, collectives.

Y aurait-il, en ce moment, une pandémie de ces maladies de la liberté collective ?

S.D. KIPMAN