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Il est de bon ton aujourd’hui de cracher sur Woody Allen, et son dernier film a plutôt mauvaise presse. Un Woodiste pourtant peut y trouver son compte, et comme toujours ou presque, sortir de la séance sourire aux lèvres. Les ingrédients sont là : une histoire apparemment banale, et le petit « je ne sais quoi » qui la rend piquante et la replace au rang de prétexte, laissant apercevoir, derrière chaque grosse ficelle, un petit clin d’œil malin.
L’histoire ici, est celle d’un adultère ! Sujet original me direz-vous, jamais traité ou presque (j’ai bien dit presque…) Les personnages sont caricaturaux mais pas trop, Valérie Lemercier en particulier est une belle mère comme on n’en fait plus, ou plutôt si, comme on en fait encore, grâce à Woody !… On a un peu peur mais pas trop… on y croit un peu mais pas trop.. ; C’est toute la subtilité de notre Woody.
En vérité on se dit bien que pour plaisante qu’elle soit, cette histoire n’est que l’occasion de nous faire visiter Paris et ses beaux parcs de l’automne, et de nous enchanter avec ses standards de jazz préférés, qui sont aussi les nôtres.
Au total un bon conseil : Avant d’aller voir ce film, demandez-vous si vous êtes Woodiste...si oui, courez-y, …sinon restez devant la télé… Ce sera mon dernier mot.