LA GUERRE, POURQUOI ?

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LA GUERRE, POURQUOI ?

 

J’ai entendu que Y.H.HARRARI écrivait dans son dernier ouvrage : « le problème de la guerre, ce n’est pas un besoin de plus d’espace, de plus de nourriture ; le problème appartient à l’imaginaire, aux mythes et renvoie à l’incompatibilité des histoires ».

Je voulais trouver un peu d’optimisme dans la réponse de Freud en 1931, à la question d’Einstein : « que peut-on faire pour libérer les humains de la menace de guerre ? ».

Comme prévu si j’ose dire, je n’y ai pas trouvé beaucoup d’espoir ; j’y ai lu ou relu la description des réponses premières (muscles/armes/violences de toutes sortes). Au mieux l’ennemi vaincu a la vie sauve pour être asservi ; oui mais dans ce cas, il faut craindre l’esprit de vengeance chez le vaincu.

Selon Freud, un chemin a pu conduire de la violence au droit, c’est à dire par la force de l’union des éléments d’une communauté, à condition que les attachements entre les membres de cette communauté soient alimentés, grâce à une identification par exemple. Certes, mais les inégalités de pouvoir de la nouvelle communauté peuvent engendrer de nouveaux coups de forces, de nouveaux conflits d’intérêts ; et voici à nouveau l’histoire de l’humanité – et de ses conflits – repartie.

Bien-sûr, Freud cite des périodes de paix après des grandes guerres (la Pax Romana) mais en fait il croit à des puissances centrales, une « instance suprême » comme l’OTAN, à condition de la doter d’une « force appropriée ». Selon Freud, le problème est toujours celui de la « cohésion », de l’équilibre entre la haine et l’amour, entre unir et détruire...

Aujourd’hui, la cohésion est-elle si fragile ? La culture si modeste par rapport à la violence interne ? Le sport lui-même ne permet plus l’assouvissement des pulsions, mais plutôt les déchaine.

Il est vrai que parfois on assiste au déchainement des individuations plutôt qu’à une masse parlant d’une même voix.

Alors la solution ? on part tous dans une ile déserte ?

 

Dr M. EVRARD

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