BOUTEILLES A LA MER
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25 février 2024Y’ A DE LA POLITIQUE PARTOUT...
Je sais que, selon les plus temporisateurs d'entre nous, les plus neutres (mais la neutralité n'est-elle autre chose qu'un masque, un leurre pour des convictions conservatrices ?), je fais, je FAIS trop de politique. Faire n'est pas ici le bon mot. Disons que j'y pense trop, j'y fais trop volontiers référence.
Mais quand même : à quoi d'autre penser quand on se trouve dans cette bizarre situation. Alors que la médecine va mal, que tant de problèmes de recrutement, de formation, de rémunération, d'entretien et de disponibilité des matériels et de l'hôtellerie soignante, des locaux, se posent, alors que le problème est majeur pour les professionnels et encore plus pour les usagers et l'ensemble de la population, alors donc que tout va mal, alors que jusqu'à présent on avait tendance à se glorifier de la médecine française, on trouve le moyen d'user tant de ministres de la santé en six ans. Qu'on fasse disparaître enfin ce ministère de plein exercice, noyé dans un ministère plus vaste du travail...et de la santé, et que l'on tarde tant à y nommer un sous ministre.
A moins que, à l'instar de nombre de membres du syndicat que j'ai connus, qui semblent penser que la tâche est désormais trop lourde, et qu'il vaut mieux se détourner de ce sauvetage impossible (?) pour conserver une place acquise, et sans doute pas (encore) trop mauvaise ?