POLICE DE LA PENSEE

POLICE DE LA PENSEE

Un nouveau fléau que nous pensions relever d’un triste passé, venu de la Côte Ouest des USA, a gagné les Universités, les Grandes Ecoles, l’Enseignement. Il s’attaque maintenant à la médecine et plus particulièrement à la psychiatrie. Il s’agit de la police de la pensée.

Deux exemples récents :

- La DICRA (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti LGBT) a récemment implosé. Deux de ses membres éminents, pédopsychiatre et psychanalyste, ont attiré l’attention sur les ravages des changements de genre, entamés trop tôt à l’adolescence, alors que l’individu est en construction. Ils ont émis des réserves sur les thérapies de conversion. Ils ont été victimes de harcèlement, ils ont été dénoncés sur les réseaux sociaux comme transphobes, campagne relayée par une certaine presse. Pour régler ce conflit la DICRA a été suspendue par le ministère. L’offensive de cette police de la pensée vas se poursuivre.

- Peu de temps après, une association connue a porté plainte auprès du Conseil de l’Ordre contre des médecins et des professeurs de médecine. Ces derniers avaient interpelé la CAF l’appelant à la prudence, concernant une annonce publique maladroite sous le titre ‘’Mon enfant transgenre’’, celle-ci a été retirée. Un collectif médical a heureusement réagi en publiant dans la presse son soutien aux médecins attaqués, ainsi qu’une protestation contre ce type de méthode et cette ‘’tentative" de bâillonner par l’intimidation et par la menace le débat scientifique.

Ne nous y trompons pas cette police de la pensée va continuer de se déployer. Ses méthodes inspirées du Wokisme sont connues : Attaque des individus, intimidation, mise à l’index, dénonciation publique, dénigrement, calomnie, sur les réseaux sociaux, procédures judiciaires.

Il est encore temps de résister.

Serge FIORINA