André Green

Langage du corps
21 mars 2024
A propos du rêve
21 mars 2024
Langage du corps
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A propos du rêve
21 mars 2024

André Green

Nous avons eu la chance de pouvoir enregistrer et vous proposer la conférence sur le langage dans la psychanalyse qu’a donné André Green, psychanalyste si important pour la pensée française, dans le cadre des Conférences de Lamoignon de l’Association Française de Psychiatrie. Son dialogue avec les travaux de J.Lacan permet de mieux comprendre la place du langage tout au long des écrits de Freud, et la critique des formulations comme « l’inconscient est structuré comme un langage » pour un inconscient multiforme qui excède le langage et le conscient.
Le propos de Green va de « la science des rêves » au récit du rêve, de la deuxième topique à l’importance de la pulsion. Il détaille l’association libre dans le transfert, la tiercéité et s’explique longuement sur la représentation. Sa conférence se veut transmission de toute son expérience. Il termine en accordant beaucoup d’importance aux travaux récents en linguistique comme aux écrits plus anciens de Pierce. La psychiatrie qu’il propose de défendre est une psychiatrie de relation de sens et pas simplement comme on le voit aujourd’hui de traitement des comportements.
                                                                                                  Docteur Yves Manéla

1 Comment

  1. Belzeaux Patrice dit :

    Remarquable exposé d’A. Green qui suivit un temps assez long le séminaire le Lacan avant de s’en détacher vers 68 tout en étant élève de Ey : il sait ce que c’est que la psychiatrie et le mouvement psychanalytique.
    La grande affaire des rapports du langage avec la psychanalyse est remarquablement exposé et on retrouve là les thèmes qu’il développait déjà à Bonneval en 60 lors du colloque sur l’inconscient : la question de la pulsion et du représentant de la pulsion qu’il différencie du représentant représentatif; la question de la place des émotions évacuée par Lacan et de l’affect que Green réintroduit.
    Exposer les différents courants linguistiques est une gageure, ne parlons pas de CH. S. Pierce et son « représentamen » qui contient la « tiercéité » que l’on aura du mal à suivre sauf a s’être déjà renseigné avant. Green s’insurge contre le « pragmatisme » d’Austin qui pourtant nous semble avoir qq vertus en particulier dans l’illocutoire, cette force contenu dans les mots eux mêmes
    Mais finalement cette question de la « tiercéïté » sur laquelle il revient dans la discussion finale n’est-ce pas une façon de retrouver Lacan et son schéma des années 56-57 avec le Grand A. lieu de la parole entre le sujet et l’autre ?
    Merci donc aux organisateurs Y. Manela et S.-D. Kipman

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