PSYCHIATRIE, PARANOÏA ET POLITIQUE. LES DEUX NORMALITES HUMAINES.
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25 novembre 2024« ET LE SEXUEL AUJOURD'HUI »
Réflexions de thérapeute de couple
Cet article est suivi d'un commentaire du psychanalyste Jean-Pierre CAILLOT, disponible en bas de page.
Je suis thérapeute de couple depuis plus d’une trentaine d’années, avec à mon actif un grand nombre de couples mariés, pacses, pas complétement en couple, séparés, souvent en grande souffrance, en crise, en questionnements, désabusés ou désespérés parfois…
On assiste actuellement à une modification complexe du couple liée à de nombreux facteurs, dont les modifications des liens sociaux et familiaux, que je n’aborderai pas ici.
Nous assistons en fait à leur refonte, à leur modification dans le sens de liens moins transcendants, plus contractuels, révisables. Dans un ouvrage écrit il y a plus de 20 ans2, Christopher Lasch a décrit la culture de l’individualisme compétitif avec une obsession narcissique de l’individu par lui-même.
« Par son égocentrisme et ses illusions de grandeur, le Narcisse contemporain ressemble superficiellement à ce Moi Imperial, si souvent célébré dans la littérature américaine du 19ème siècle »3 .
Comme le dit la psychanalyste Miren Arambourou-Mélèse, « cela donne l’illusion de ne devoir son destin qu’à soi-même, de construire seul une histoire absolument individuelle, à partir de la mise en scène d’une image de soi, ô combien fragile 4».
Chaque partenaire ainsi attend de l’autre « les clefs de son épanouissement, à travers un nous commun, un désir réciproque, un « projet commun, et un idéal commun »5 et aussi une attente de « continuité sexuelle »6…
Il arrive fréquemment que les couples que je reçois parlent de leur sexualité, souvent pour en signaler les difficultés voire l’absence de relations. Mon écoute n’y insiste pas toujours et certains couples aussi n’évoquent la sexualité qu’à travers l’intimité et l’éventualité du recours au sexologue ….
Il y a aussi des couples dont je ne sais rien de leur vie sexuelle bien qu’ayant travaillé avec eux pendant des années. Je pense à ce couple suivit pendant dix ans et qui évoqueront, qu’à la toute fin de la thérapie, la place prise par un viol précoce chez la femme dans le développement de sa sexualité et de celle du couple. Je me suis rendu compte que je n’étais pas seul dans cette situation où le sexuel n’est pas évoqué ….
J’ai demandé à des collègues pourquoi il n’avait jamais interrogé le couple sur leur histoire et leurs pratiques sexuelles habituelles. J’ai aussi trouvé cela dans la littérature concernant la thématique sexuelle7 : « C’est vrai, je n’ai jamais soulevé ce matériel, je n’aime pas poser des questions sur des sujets que le couple n’apporte pas lui-même. » Cet aveu fut approuvé aussi, par la plupart des collègues à qui je demandais. Ainsi une thérapeute psychanalytique de couple de longue date : « Je ne pose jamais aucune question sexuelle, cela pourrait être ressenti comme étant trop intrusif ou trop voyeuriste. » Et un autre thérapeute :
« Peut-être ai-je une inhibition quant au sexe, je ne demande rien aux couples à ce sujet. Je continue à oublier. Parfois, mon superviseur me le rappelle8 ».
Le sexuel peut-être la raison qui amène un couple à nous consulter. Et la sexualité peut aussi devenir le symptôme du couple. Un couple peut être très en difficulté par l’absence de sexualité, mais il peut aussi bien s’étioler par la perte du lien amoureux, alors même que les gestes de la sexualité continuent d’être exécutés, avec quelque efficacité mécanique. Notamment quand qu’il y a une disjonction entre acte d’amour et acte sexuel.
Ainsi se pose la question du statut de la sexualité dans le « faire couple ». Un couple peut-il encore décemment se dire tel si la sexualité l’a déserté ? Si la vie sexuelle apparaît comme inhérente au couple – le terme même perdant son sens s’il n’est pas « validé » par le sexuel –, on sait que des couples qui y ont renoncé n’en perdurent pas moins, sauf à examiner de quel lourd prix se paie une telle prorogation.
On sait aussi que des couples ayant une vie génitale non négligeable n’en sont pas moins déchirés par un dissentiment profond – ce qui suppose d’examiner si, en ce cas, le sexuel est vraiment encore impliqué.
Parfois la sexualité est abordée qu’à travers l’infidélité …
Je pense à ce couple qui a consulté à la suite du départ de la femme avec un autre homme dans un coup de foudre passionnel et de la culpabilité qui en est ressorti. Elle l’a avoué à son mari qui en souffert et a exprimé un doute identitaire profond. L’amant l’a séduite par son écoute et le regard qu’il portait sur elle, alors que le couple avait perdu l’écoute et l’attention à l’autre. Le constat du couple était sévère. La béance du couple profonde. Ils ont dû se soumettre au jeu de l’amour et de la séduction afin de reconstruire leur relation « comme un mal pour un bien ». Cette thérapie a duré peu de temps, et on peut s’interroger sur l’issue et la manière dont ils ont pu reconstruire leur relation.
Un autre couple consulte parce que le mari a découvert une correspondance amoureuse entre sa femme et son amant. Il en est très touché et il connait de plus l’amant. Il va très vite se rassurer qu’il a plus d’attribut que l’amant et nouer une nouvelle relation avec une femme qu’il va d’ailleurs très vite discréditer comme la précédente et l’agresser sexuellement dans des jeux sexuels pervers. Nous le suivrons en individuel après la séparation avec sa première femme.
Il exprimera beaucoup de mépris ou de fausse compassion, pour sa nouvelle compagne au cours de la thérapie, préférant la compagnie de son beau-père qui lui confie un poste dans son entreprise. Il était ainsi très fier de la séduction rapide, qu’il a réalisé avec cette nouvelle famille peu de temps après sa rupture.
Cette forme de donjuanisme marque à peine des désirs homosexuels, défense contre l’angoisse de l’inconnu féminin et dans lesquelles les pulsions agressives et sadiques se donnaient libres cours.
Un autre couple toujours en cours, où les conjoints s’affrontent dans une rivalité demandant à l’autre de changer, évoquant une distance et une opposition systématique. Il dit d’elle qu’elle n’est jamais satisfaite. Il a décidé alors de partir pour vivre seul quelques temps.
Dans ce couple il n’est question que de place, pour exister et se réaliser, le conflit est inépuisable. Tout est source de conflit sauf …la sexualité semble -t-il qu’ils s’accordent un peu mécaniquement pensant se rapprocher. Cette sexualité n’a pas de conséquences apaisantes sur leur comportement et le conflit repart chaque fois. Cette lutte de pouvoir se rejoue à chaque séance et la femme évoque qu’elle « doit se plier chaque fois ». Elle évoque une période lointaine du couple paisible, quand ils faisaient les choses à deux. Il était effacé dit-elle et n’était pas à l’aise. Elle parle de crise de la cinquantaine et lui évoque des tromperies à l’origine de la crise de confiance où il a commencé à vivre de son côté, car il n’arrivait plus à reconstruire sur les bases antérieures.
D’autres couples parlent de la sexualité sous l’angle de leur relation « dominant /dominé » et du jeu, comme ce couple que nous avions longtemps suivi pour un manque de confiance et des disputes destructrices. La question sexuelle fonctionnait dans ce couple comme une métaphore de leur modèle de couple basé sur un rapport de force ou le mari se pose en sauveur face à une femme et sa peur de l’abandon.
La plainte sexuelle peut être vécue aussi comme une plainte écran qui masque une autre attente, une attente déçue parce que le couple ne remplit pas la fonction réparatrice espérée plus ou moins consciemment par les conjoints et ne soigne pas les blessures infantiles sur lesquelles s’est fondée le lien de couple.
Ainsi ce couple où le mari avait le sentiment que sa souffrance n’était pas reconnue et se sentait abandonné par sa femme au même titre qu’il recherchait le regard maternel qui avait été défaillant. De cette souffrance de l’un entraînant la souffrance de l’autre, sentant le reproche blessant, et se laissant envahir par ça. Sa femme ne voulait pas reconnaître la souffrance qu’on lui infligeait, sous une forme de déni et se fermait alors dans la relation. Ce couple a pu évoluer favorablement en prenant en compte leurs attentes et leur besoin de réparation de blessures intimes dans l’enfance.
Comme l’écrit Vincent Garcia « Ce qui me semble être une fonction essentielle du couple, à effet réparateur ; une possibilité de cicatrisation des fêlures d’un sujet blessé, lors de son histoire primaire, par la déperdition narcissique occasionnée par le manquement primaire » (Garcia, 2007).
Parler de la souffrance sexuelle permet aussi de parler d’une autre souffrance enfouie à laquelle on n’a pas toujours accès.
Robert Neuburger parle d’identité sexuée qui est un support identitaire majeur dans la construction de la subjectivité. C’est un élément important dans ce qu’on pourrait appeler le sentiment d’exister. Quand elle est bafouée cela peut entraîner des conséquences extrêmes. La personne abandonnée peut vivre cette situation avec les sentiments de ne plus exister à l’intérieur de son couple. Le désespoir créé par le désamour. Ainsi ce couple que nous suivons depuis longtemps, ou le mari ne peut se résigner au déclin du désir et menace même de se suicider.
Le fléchissement du désir est un aspect de la vie sexuelle des couples dans leur évolution que nous rencontrons souvent. C’est un thème fréquent qui n’est pas toujours abordé au début des entretiens. C’est une plainte qui accompagne la raréfaction des relations et qui exprime une souffrance et où les causes évoquées peuvent être nombreuses le quotidien, la naissance des enfants, la monogamie, l’âge et toutes ces croyances qui induisent une baisse du désir.
Cela a été accentuée ces dernières années par les périodes de confinement. Des couples ainsi expriment « Nous sommes chacun dans notre solitude ».
Il est question d’un quotidien difficile et lourd malgré l’absence d’un conflit ouvert. Souvent la femme mais l’homme aussi attendent des preuves d’amour et d’attention. La rencontre entre l’homme et la femme semble impossible puisque « La puissance de l’amour exige que ne soient privés ni l’homme de la femme, son objet sexuel, ni la femme de cette partie séparée d’elle même qu’est l’enfant » (Freud, 1930). L’enfant peut devenir l’objet narcissique de la femme et occupé toute la place. C’est ce dont se plaigne beaucoup d’homme dans les thérapies.
Ainsi peut-il en être de ce couple dans l’attente d’un bébé par procréation médicale assistée, et de leur sexualité routinière, venu nous consulter par la souffrance induite de leur relations mises à l’épreuve par l’attente et la médicalisation. Le fait que pour le conjoint, tout tourne autour du corps de sa femme, et qu’il cherche désespérément à trouver sa place. Il parle de conflit intérieur entre l’envie de construire et la peur en même temps. La plupart de leurs conflits viennent de ce qu’ils appellent la zone de peur …Il y a téléscopage de génération avec la mère du conjoint bipolaire dont il évoque la conflictualité du couple de ses parents très violent. Il se positionne comme naguère en tant que victime alors que du côté de sa femme, on trouve également une constellation d’hommes violents et agressifs.
Ils trouveront progressivement un apaisement à leur conflit dans la tendresse et l’écoute réciproque au cours de la thérapie …
Je peux à ce stade de ma pratique, évoquer ce qu’il en est aussi d’un mécanisme qui vient se mettre en place entre deux personnes. Je veux parler de l’emprise.
Elle peut se mettre en place dans toutes les relations amoureuses, mais peut aussi conduire à des situations de harcèlement, de maltraitance, d’inceste, d’abus sexuel…
Très souvent la mise en place d’une relation d’emprise s’insinue par paliers successifs souvent impossible à repérer à l’œil nu, jusqu’à la domination sur l’autre. Celui qui exerce l’emprise doit d’abord séduire autrui. Il doit se présenter de telle sorte, que l’autre se sente rassurer et protégé. Cette position est une apparence flatteuse mais trompeuse.
Il construit l’illusion d’un lien personnel unique entre lui et l’autre. Il s’installe en fait progressivement dans la psyché de l’autre en se montrant empressé et attentif dans un premier temps. Il peut aussi même laisser percevoir un aspect de sa détresse interne. Il joue alors de l’identification aux aspects infantiles de la personnalité. Il prend la place de l’idéal du moi en devenant quelqu’un d’important, de beaucoup plus important et compétent que soi.
Ce processus d’usurpation repose sur l’illusion d’un lien intime qui révèle sa nature narcissique. C’est à ce point qu’une deuxième opération est nécessaire. Il est impératif que l’autre se laisse narcissiquement séduire. Il se met en place une relation de domination dans la relation d’emprise .L’autre est maintenu dans un état de soumission et de dépendance plus ou moins avancée. Dans un troisième temps celui qui exerce son emprise « grave son empreinte » sur le psychisme de l’autre.
Jusqu’à présent j’ai employé presque indifféremment les termes de « sexuel » et de « sexualité ». Il est important de distinguer ces deux termes. La sexualité ce sont les relations intimes entre les conjoints, la rencontre des corps ou son évitement, du désir et du plaisir pris reçu ou impossible…La sexualité est placé dans le champ des caractéristiques ou des comportements. La sexualité constitue une dimension majeure du couple. Le sexuel est plutôt du côté des représentations et ne se limite pas aux désirs ni aux comportements sexuels. Le sexuel est une dimension spécifique à la condition humaine, phénomène fondateur au cœur du fonctionnement de la psyché.
Rien ne semble plus épineux que de faire couple et la question du lien se pose. J’ai coutume dans mon travail avec les couples d’évoquer le lien, produit d’une rencontre aux soubassements inconscients où la question du désir est en jeu mais pas seulement.
Quelle est la place du sexuel dans le lien du couple ? Comment le situer par rapport à la vie affective du couple ? Il s’agit de l’expression de leurs affects lors des rencontres inaugurales à la constitution du couple.
Il ne s’agit pas encore d’actes mais de relation, d’échanges de parole. Ces échanges sont constitutifs ou pas du sentiment amoureux. Certains couples parlent beaucoup de leur sexualité, d’autres pas du tout .
Ainsi des couples qui ne parlent pas de sexualité ne disent-ils pas quelque chose du sexuel dans ce moment-là. Il est beaucoup question de père ou de mère idéalisés, de représentations fantasmées du masculin ou du féminin …
Comme le dit Paul Laurent Assoun9 le sexuel n’est pas qu’un facteur relationnel, c’est la vérité du couple. Comment le sexuel se rapporte-t-il à l’amour ? Le sexuel est le cœur même de l’amour. Il y a une disjonction entre l’acte d’amour et acte sexuel…L’amour ajoute à la satisfaction sexuelle et comme le dit Freud a « valeur d’affect » et il peut se maintenir en dépit de la frustration sexuelle.
Avec le temps cependant, le couple risque d’être réduit à deux individus et faire le deuil du sexuel et du désir. Ce sont ces couples que nous rencontrant lors de « la crise du couple » qui est actuellement de plus en plus précoce…
Patrick BANTMAN
- Psychiatre honoraire des hôpitaux ; Psychanalyste
Bibliographie
- Ce texte provient à la base d’une intervention faite au Colloque de Schibboleth le 1er mai 2022 à Tel Aviv.
- Christopher Lasch, La culture du narcissisme, Flammarion, 1979 .
- Christopher Lasch,op.citée.
- Miren Arambourou –Mélèse, Les héritiers de Don Juan, Campagne première, 2011.
- Eric Smadja, Vincent Garcia, Introduction à une approche psychanalytique du couple ; Le journal des psychologues 2011, No284, p.24 à29.
- Garcia Vincent, ibid. p.25.
- Psychanalyse et sexualité, Brett Kahr, Revue Dialogue, 2009, 1er trimestre, p.13. 8 Ibid, p.13.
Commentaire par Jean Pierre Caillot
- Psychanalyste membre de la S.P.P
- Ancien Président et co-fondateur avec S. Decobert, C. Pigott et P.C. Racamier du Collège de Psychanalyse Groupale et familiale
Dans cet article, les descriptions des nombreux cas cliniques rencontrés au cours de ces Thérapies Psychanalytiques de Couple (TPC) sont très intéressantes et approfondies.
Les troubles de la sexualité du couple y sont fréquemment, à juste titre, mis en rapport avec des troubles narcissiques primaires.
Les perturbations narcissiques culminent dans les couples pervers avec engrènement sado-masochique, notamment lorsque l’auteur parle d’emprise pathologique.
Dans ma pratique, je rencontre rarement des couples dont le lien est œdipien (les représentations générationnelles sont dans l’ordre des choses - les parents sont avant l’enfant) ; le plus souvent, ce lien est antoedipien pathologique (il existe ici un renversement générationnel non fantasmé - les enfants sont avant les parents) ; l’enfance des partenaires, alors, a eu lieu dans un climat pathogène familial incestuel ou meurtriel.
Il est essentiel que des liens, au cours du travail analytique, soient établis entre les répétitions traumatiques agies actuelles et les traumatismes psychiques de l’enfance ou de l’adolescence.
Par exemple, une jeune mère se met répétitivement en colère avec son mari et ses enfants : son fils aîné renverse son verre de coca-cola sur la belle nappe blanche dressée et la tâche. Cette nappe blanche est celle du dimanche et du repas familial. Colère de sa mère. Nous mettons en lien cette colère avec le deuil de sa propre mère. Cette tache renvoie à la mort de son père, c’est-à-dire au grand-père maternel de cette jeune mère coléreuse. Un grand-père maternel décédé pendant la guerre d’Algérie.
En effet, cette jeune mère coléreuse fut un bébé confié par sa mère à sa propre mère (la grand-mère maternelle de l’enfant.) La mère de cette jeune mère coléreuse n’avait plus la « force », l’énergie de s’occuper de son enfant. Elle n’était plus disponible pour son enfant. Cette mère a présenté un deuil-dépression qui a duré au moins 2 ans à la suite du décès à la guerre d’Algérie de son père, qui est donc le grand paternel de l’enfant qui a commis la « tache, » sur la belle nappe blanche du dimanche !
Jean-Pierre CAILLOT, auteur de ce commentaire, a écrit deux livres que nous vous invitons à découvrir ci-dessous.
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2 Comments
Chers collègues,
La grande expérience des thérapies psychanalytiques de couple du Dr Patrick Bantman apparait clairement dans l’aperçu qu’il nous en donne. Une étude plus large, à travers son travail clinique, serait très utile à notre compréhension du fonctionnement actuel des couples au regard du passé, et de l’évolution de la vie amoureuse, ce champ étant peu exploré si ce n’est en terme sociologique. Quels sont les investissements narcissiques actuellement dans la vie conjugale et ses variantes modernes? Le primat du social ayant perdu ou non de sa force sur la vie sexuelle?
Merci quoiqu’il en soit aux deux auteurs pour cette passionnante introduction.
Dr Brigitte Reed-Duvaille (membre titulaire de la SPP)
Bonjour
Merci de tes commandes et heureux de te lire
Tes remarques sont très pertinentes et on pourrait échanger davantage sur ce thème à l’occasion . Je diminue progressivement mes thérapies pour me consacrer davantage à l’écriture et à mes petits enfants
Bien à toi